Ir al contenido principal

Actes de la recherche en sciences sociales, nº 208: Le poids des corps

Numéro coordonné par José Luis Moreno Pestaña


4 Haro sur les gros, José Luis Moreno Pestaña
14 Distinctions charnelles Obésité, corps de classe et violence symbolique, Dieter Vandebroeck
40 De l’urgence sociale à l’utopie sanitaire La construction sociale de l’obésité et l’occultation de la faim dans les villes américaines, Knoxville, 1981-1985 Nicolas Larchet
62 Deux poids deux mesures Les personnes obèses et l’obésité dans l’information télévisée, Matthieu Grossetête, 
74 L’ambivalence du contrôle du poids chez les mères de famille des classes populaires, Enrique Martín-Criado
88 Souci du corps et identité professionnelle Enquête sur les « jeux esthétiques » au travail et les troubles alimentaires, José Luis Moreno Pestaña


Présentation de l'éditeur
Le poids des corps inquiète. Parfois, ce sont des mannequins dont l’extrême maigreur suscite l’indignation. Plus souvent, c’est l’obésité que l’on présente comme une « épidémie » et à laquelle on associe nombre de pathologies (entre autres cardiovasculaires). 
Ce numéro d’Actes de la recherche en sciences sociales soumet à la critique sociologique l’obsession de l’équilibre pondéral et l’injonction au corps fin et musclé. Dans des sociétés où l’image que l’on renvoie de soi dépend pour une large part d’attributs corporels, le poids mobilise médecins, nutritionnistes, journalistes et essayistes. Il fait l’objet de politiques publiques de la part des États et des organisations internationales. L’idéologie de la minceur règne. Elle provoque haine de soi et des autres. Elle discrimine à l’école ou au travail. Entre désir de conformité à la « normalité » et crainte du regard des autres, beaucoup vivent leur différence avec un sentiment de culpabilité. Pourtant, la sociologie montre que les corps ne sont pas neutres socialement. Les dénonciateurs de l’embonpoint visent plus particulièrement les femmes et les classes populaires. Inversement, ils promeuvent un corps qui suppose des soins, une alimentation et un entretien que tout le monde ne peut s’offrir. Véritables marqueurs sociaux, les corps échappent en partie au contrôle des volontés individuelles. Ils enregistrent l’inégale distribution des ressources économiques et culturelles et contribuent ainsi au maintien de l’ordre social en stigmatisant ceux que l’on rend coupables de ne pas se soumettre à la norme dominante.

Comentarios

Entradas populares de este blog

¿Qué es un foucaultiano?

Intervención ayer en Traficantes de sueños durante la presentación de Foucault y la política   ¿Quién es un buen lector de Foucault? Es uno que no toma de Foucault lo que le viene en gana, sino el que aspira a tener por entero el espíritu de Foucault “porque debe haber el mismo espíritu en el autor del texto y en el del comentario”. Para ser un buen lector de Foucault, un buen foucaultiano, deben comentarse sus teorías teniendo “la profundidad de un filósofo y no la superficialidad de un historiador” Es una broma. En realidad, el texto anterior resume "¿Qué es un tomista?", un texto del insigne filósofo de la Orden de predicadores Santiago Ramírez, y publicado en 1923. Pero los que comentan filósofos, Foucault incluido, siguen, sin saberlo, el marco de Ramírez. Deberían leerlo y atreverse a ser quienes son, tal y como mandaba Píndaro. El trabajo filosófico, desde esta perspectiva, consiste en 1.        Se adscriben a una doctrina y la comentan mediante par

Presentación de "La saga de los intelectuales franceses" y "Los pasados de la revolución"

 

¿Qué había y qué hay en la habitación 217?

  Hace unos días, El País publicaba una entrevista con Stephen King. Encontramos lo que ya muestran sus novelas: un hombre profundamente norteamericano, poco engolado (por eso escribe tan buenos libros) y muy de izquierdas, que le pide a Obama pagar más impuestos. La entrevista promociona la salida de Doctor Sueño , en la que se nos muestra el periplo de Danny Torrance, el maravilloso protagonista de El resplandor . Stephen King detestó la celebrada versión que Stanley Kubrick hizo para el cine. En ésta, un escritor frustrado, Jack Torrance, completa su locura en un hotel que, según parece, lo atrapa, nadie sabe muy bien por qué razón. King se lamentaba de la elección del actor, que comunicaba su morbidez desde la primera mirada. Para cargar más la degradación, Kubrick llenaba de detalles escabrosos la película, todos destinados a convertir a Torrance en un demente. El prototipo del criminal podrido, absolutamente y sin remisión (unicamente le falta un empujoncito), tan qu